Paroles de chansons d'Yvan Dautin

Entre le marteau et l’enclume

Entre le marteau et l’enclume, on a forgé le forgeron
On a rayé d’un trait de plume ses traits tirés par le charbon
Sa veuve esseulée qui s’enrhume a quatre fers sous les talons
Elle a souffert, mais l’amertume rendit boiteuse cette liaison.

Entre le marteau et l’enclume, on a forgé le forgeron
On a rayé d’un trait de plume ses traits tirés par le charbon
Fouette cochet dans son costume,  le corbillard est un violon
Ainsi que le veut la coutume, il fait le mort, plus de chanson.

Entre le marteau et l’enclume, on a forgé le forgeron
On a rayé d’un trait de plume ses traits tirés par le charbon
Sa veuve esseulée qui s’enrhume porte des fleurs, triste moisson
 Elle a souffert, mais l’amertume rendit douteuse cette souillon.

Entre le marteau et l’enclume, on a forgé le forgeron
On a rayé d’un trait de plume ses traits tirés par le charbon
A cheval fou, voici la brume qui mord encore le canasson
Qui va piétinant les légumes, les herbes folles et les chardons.

Entre le marteau et l’enclume, on a forgé le forgeron
On a rayé d’un trait de plume ses traits tirés par le charbon
Sa veuve esseulée qui s’enrhume a quatre fers sous les talons
Elle a souffert, mais l’amertume rendit boiteuse cette liaison.


Qu’elle est jolie, la fille d’en bas

Qu’elle est jolie, la fille d’en bas
Chapeau de paille et la bague au doigt
Quand elle va, comment ça va
Qu’elle est jolie, cette larme-là

On vit sa vie, mais on ne sait pas
Où va la vie quand l’amour est là
On fait son lit sous les lilas
On dit toujours, toujours, toujours, toujours, mais ça ne tient pas

Qu’elle est jolie cette larme-là
Vaille que vaille, elle pense à moi
Quand elle vient, plus rien ne va
Qu’elle est jolie, la fille d’en bas

On vit sa vie, on compte surtout
Drôle de vie, y en a pas beaucoup
On fait son lit sous les lilas
 On dit qu’un jour, un jour, un jour, mais ça ne vient pas

Qu’elle est jolie, la fille d’en bas
Chapeau de paille et la bague au doigt
Quand elle va, comment ça va
Qu’elle est jolie, cette larme-là

Le vent debout lui fait les yeux doux
Et je l’ai vue se pendre à son cou
Robe légère et bas de soie
Qu’elle est jolie, la fille d’en bas




















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